Logo parrain (2) Extrait de "Entreprendre à Bruxelles: projet d'expats à la conquête de la capitale"
Source: Trends Tendance

Arrivée de Paris il y a trois ans, Monica Santalena a décidé de lancer la version belge de 100.000 entrepreneurs, qui existe en France depuis 2007. L’association organise le témoignage d’entrepreneurs bénévoles dans des classes. Cela afin de permettre à des jeunes de 13 à 25 ans d’entrer contact avec la création d’entreprise et le quotidien des indépendants et des PME, peu importe leur domaine d’activité. «Notre objectif est de susciter l’envie d’entreprendre, d’ouvrir les horizons des jeunes et, dans certains cas, de leur faire découvrir des métiers qu’ils ne connaissent pas.Il s’agit de leur permettre d’imaginer leur avenir et de choisir des études en ayant toutes les cartes en main», explique avec passion Monica Santalena.

A Paris, cette avocate italienne avait fondé son propre bureau d’avocat et travaillait essentiellement pour des clients italiens. «En rejoignant mon mari qui travaillait à Bruxelles depuis sept ans, un choix s’offrait à moi : recommencer ou lancer autre chose. Or, j’avais témoigné pour 100.000 entrepreneurs en France, en tant qu’avocate indépendante, et j’avais été séduite par le projet.» Elle étudie alors le marché belge des associations liées à l’entrepreneuriat.

«Il y a énormément de projets dans ce domaine en Belgique. Mais aucun n’avait les caractéristiques de 100.000 entrepreneurs, qui s’adresse directement aux jeunes dans l’environnement scolaire.» En novembre 2012, elle crée l’ASBL. L’année 2013 a été celle des tests, des premiers contacts et de la mise en place des premiers témoignages. Environ 2.500 élèves et étudiants ont ainsi reçu la visite de l’un des 50 entrepreneurs participants. Des entrepreneurs qui sont formés avant ces rencontres. «Même s’ils sont bien dans leur activité, ce ne sont pas tous des professionnels de la communication, ils ne sont pas toujours prêts à affronter une classe. Nous les préparons donc, en fonction de l’âge et du niveau des élèves, explique la cofondatrice du projet. Et nous leur demandons de prévoir deux séances par classe, de préférence en début et en fin d’année scolaire.» L’ASBL, soutenue par l’Agence de stimulation économique, est à la recherche de partenaires financiers «pour assurer la pérennité de l’association». L’objectif de Monica Santalena est clair : étendre le projet à un maximum d’écoles et l’ouvrir aux établissements néerlandophones. Tout en automatisant le processus, pour en faciliter la gestion. «Le but est d’être suffisamment connus pour que les écoles et les entreprises nous contactent directement via le site internet et s’inscrivent en ligne. Nous souhaitons aussi mettre en place des relations durables avec les écoles. L’idéal serait qu’au cours de son parcours scolaire, chaque élève ait au moins une fois un contact avec un entrepreneur.»

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